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366 lieues sous les mers
30 mai 2013

La peine de

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    La peine du merlan
    (Hommage à Lewis Carroll et à la confiture de Giglio)

    Le merlan étant discret par nature,
    se noyait naturellement dans la confiture.
    Sans un mot, muet comme une carpe,
    il s'entortillait dans son écharpe.
    C'est qu'il avait peur de s'enrhumer, l'animal !
    Il traînait les pieds au bord de son bocal,
    il hésitait, il tergiversait, c'était héréditaire.
    Le mer était lent, mais pas très militaire :
    devait-il, oui ou non, fermer les trous de sa tartine ?
    Décidément le merlan manquait de discipline.
    Et c'est ainsi que le merlan, entre noyade et rhume,
    attrapa un balai à franges et un bol d'agrumes,
    chevaucha l'un, se coiffa de l'autre,
    et remplaça la confiture par de la compote.

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