22 mai 2013
Assez de
Il pleure sur nos coeurs comme il pleut sur la ville, moi je ne m'étonne pas de la langueur de Verlaine quand je vois que le gris et la froidure s'éternisent bien trop avant dans le joli mois de mai où je devrais faire ce qui me plaît, à commencer par pédaler nez au vent et gambettes à l'air en chantonnant tel le pinson grisé d'air du printemps. Même la vie au bureau me semble moins morose que ce climat déglingué. Alors aujourd'hui, quand le soleil et le bleu layette ont pointé leurs timides nez dans le ciel, j'ai pensé, instantanément joyeuse: Assez de cet hiver! Mais j'ai quand même mis des collants...
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M
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