7 mai 2013
Pour de semblant (2)
On dirait que tu pourrais te déshabiller de toi-même, te dépouiller de ton identité, de ta personnalité précieuse. Tu laisserais à terre ce qui t'y ancre, tu perdrais peu, gagnerais en légèreté. Tu t'émerveillerais de tout, ne jugerais plus rien.Tu n'aurais plus ni chez toi, ni ailleurs. Plus de familier, plus d'étranger. Surtout, tu serais enfin dépaysée de toi-même. Le temps d'un battement d'aile, tu serais pour de semblant un courant d'air.
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