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366 lieues sous les mers
26 février 2013

Machines

Se lever au son du réveil en s'arrachant d'un rêve, prendre son petit déjeuner, réveiller les enfants, les préparer, tous les matins la même chose.

La course contre la montre, contre le temps qui nous laisse concourir seuls dans sa plus grande indifférence. Métro boulot dodo, se faire une place dans cette foule, toujours la même direction, à la même heure, croiser les doigts pour qu'il n'y ai aucun imprévu. Arrivé dans la prison volontaire, les mêmes visages fatigués, les mêmes bonjours, les mêmes sourires, les mêmes plaisanteries. Toute la journée tenter de rattraper son destin, en vain. Puis le retour, la route à l'envers toujours le même chemin à la même heure.

Enfin chez soi, bâiller, se verser un petit verre de vin, écouter les enfants raconter leurs histoires fabuleuses, celle de la jument transformée en Pégase d'or, celle du chat invisible qui mange les méchantes gens, et sentir enfin que l'on est pas une machine mais un être unique au milieu d'êtres uniques.

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Commentaires
A
Et ainsi va la vie ...
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C
Comme le disait France Gall, débranche!!!! Des huîtres, des minettes, et la machine s'immobilise!
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366 lieues sous les mers
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