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366 lieues sous les mers
16 avril 2014

366 - Faux et usage de faux

Les projecteurs, les voyages dégriffés et les bises sans toucher les joues. Le champagne pas bu et renversé, les mondanités, la pelouse artificielle. Le sourire forcé, les conventions et les passages obligés.

Le soleil qui se couche sur l'herbe, les magnolias et les orangers du Mexique, et la caresse du chat contre mon genou. Le chant des oiseaux, la sérénité qui règne dans le jardin et les grands arbres du fond du parc. Le sentiment d'immensité, mon bras d'honneur intérieur à tous ces promoteurs, et les pas-sages oubliés.

Le bonheur ne peut pas se contrefaire. 

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Commentaires
C
Merci Monsieur Midoima! Dans une vie antérieure, je crois que j'étais poire, en vrai.
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M
j'adore, j'adore l'image des bises sans toucher la joue. Comme d'habitude, Madame Ceher, votre vision parfaite votre souci du détail si bien observé me rend presque jaloux de votre talent d'écrivaine. Dans une vie antérieure tu devais être aigle royal et peut être est ce là que tu as rencontré ton mandarin ?
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366 lieues sous les mers
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